Ma destination approchait. Le seul but pour lequel j'avais pris ces routes sinueuses. Le plan m'indiquait encore deux à trois heures de route. Je les parcourais le plus vite possible et arrivais sur une esplanade déserte. Après un moment d'attente, une femme apparue, vêtue d'une combinaison de cuir lui moulant un corps que je devinais parfait.
"Nous vous attendions, Mademoiselle. Je vais m'occuper de vos affaires. Vous pouvez partir en paix."
J'enlaçais une dernière fois Eros. Je ne la reverrais plus jamais. On s'y était préparé toutes les deux, mais ce fut un déchirement.
Le chemin de terre amenait à une espèce de portique métallique d'où un bel étalon en sortit. Il me présenta un harnais en lanières de cuir reliées par des anneaux de métal, et me fit comprendre que c'était ma tenue. Je m'exécutais et le laissais me l'ajuster. Les lanières ne cachaient ni ma poitrine, ni mes fesses, ni mon sexe et tournaient autour de mon cou d'où sortait un anneau plus noir que les autres. Il me fit passer une porte qui ne donnait que sur un escalier descendant. Je me retournais pour admirer les derniers rayons de soleil. Même si je savais que je pouvais faire demi-tour à tout moment, je ne voulais pas râter cette expérience. La porte se referma et je suivais le long escalier. Les marches étaient couvertes d'une mousse de velours d'où se dégageait une douce odeur de prairie. J'arrivais dans un étrange couloir de verre où mon image se reflétait par millier. Je me plaisais énormément dans cette tenue. Le couloir débouchait sur une grande pièce décorée par de nombreux coussins et éclairée par des bougies encore plus nombreuses. Un homme en cuir apparu. Il passa derrière moi et me banda les yeux. Tout devint noir et électrique.
"Je suis ton guide. Tes pas sont les miens. Tes gestes ne répondent qu'a ma voix. Ton corps est mien. "
Il me poussait et je sentis que l'on traversait une porte. Je ne connaissais rien de cette nouvelle salle mais je me sentais matée sans même pouvoir savoir par qui. On chuchotait et je pouvais deviner des voix des deux sexes. On parlait de mon corps, des mes courbes, de ma poitrine, de mes fesses... Je me mis à cacher ce que je pouvais avec mes mains. Cette réaction leur déplut énormément et c'est dans un grand silence qu'on m'attachait les mains derrière le dos. On écartait de force mes jambes afin de laisser libre court à leur jeu de voyeurisme. Je restais ainsi une éternité. Puis mon guide insista pour me faire passer sous une table. Me laissant les bras liés, il enleva mon bandeau. Je découvrais mes mateurs, enfin plutôt leur sexe !
"Fait les jouir comme la traînée que tu es !"
Je pris la première verge palpitante dans la bouche. Je fis jouer ma langue le long de son sexe. Je passais ma langue sur ses couilles puis l'enfournais au fond de ma gorge. Mes mouvements appliqués et rapides ne tardaient pas à le faire jouir. Il se déchargea sur mon visage. C'était chaud et excitant de donner tant sans savoir à qui. Je m’exécutais avec autant d'envie auprès des six autres tiges raides qu'on me présentait. Mon visage dégoulinait de leurs semences qui se mélangeaient, entraient en contact avec mes lèvres, traînaient sur mon corps.
On me remit à nouveau le bandeau et m'extirpait avec violence de dessous la table pour m'y allonger . Ecartelée, bras et jambes liés à la table. On me léchait à présent le corps. Les mouvements doux et sensuelles me laissaient deviner que c'était celles de femmes. Leurs langues me procuraient un intense plaisir. Elles n'hésitaient pas à aller au plus profond de mon intimité. Peu à peu les langues laissaient place à leurs mains. Leurs doigts s'introduisaient dans mon vagin et se recourbaient au fond de mon orifice trempé. Je jouis sans me retenir sous leurs assauts de plus en plus brutaux. Puis plus rien ! Mon guide me détacha et me reconduisit dans la pièce aux nombreux coussins. Une fois mon bandeau enlevé, je me laissais tomber dans cette pièce...
La playmate de cette photo répond au doux pseudonyme de Caline...
